Deux phases préalables sont nécessaires à l’exécution des travaux. D’une part, la vérification de l’état initial de la canalisation, qui permet de contrôler, par inspection télévisée, si l’état de la canalisation n’a pas évolué depuis l’étude de diagnostic de l’état. D’autre part, la vérification de l’état d’accueil de la canalisation, qui fait suite à l’hydrocurage et le fraisage des obstacles.
En effet, avant d’effectuer un chemisage, il est recommandé de réaliser un curage haute pression de la canalisation, afin d’éliminer un maximum d’impuretés fixées sur les parois. Les deux phases préliminaires font l’objet d’un rapport, qui sera remis au maître d’œuvre.
Puis, pour un diagnostic plus efficace des canalisations, une inspection vidéo sera nécessaire pour plus de précisions.
Les types de chemisages
Lors du chemisage, la chemise en résine (ou la manchette) est introduite dans la canalisation défectueuse, à l’origine des fuites, en passant par les regards de visite. A l’aide d’un manchon, elle est plaquée contre la paroi.
Par polymérisation, la résine est chauffée pour garantir l’étanchéité et une parfaite solidité. Le manchon est ensuite dégonflé et retiré. Un nouveau tuyau rigide se trouve à l’intérieur de l’ancien, qui peut être découpé dans les regards et au niveau des raccordements.
Les techniciens dotés de cette technologie, effectuent l’ensemble de cette opération au moyen d’une caméra infrarouge pour contrôler la bonne exécution du procédé. Grâce au chemisage, la réparation est rapide, durable et sans dégâts.
Qu’est ce que c’est ?
Premièrement le chemisage remet en état une canalisation lorsque celle-ci est détériorée ou présente un défaut tel que des racines d’arbres ou des joints défectueux. Il ne s’agit pas d’un simple colmatage de fuite, mais d’une véritable réhabilitation durable de l’alimentation en eau potable.
Deuxièmement un chemisage continu collecteurs consiste à introduire, dans les canalisations, une chemise pré-imprégnée en usine de résine. Celle-ci est plaquée contre la canalisation pour ensuite être polymérisée à l’aide d’un train de lampes UV ou à la vapeur. Ceci garantit l’étanchéité et la restructuration des collecteurs de regard à regard. Après durcissement de la chemise, les branchements sont remis en service.
Dans tout les cas les deux types de chemisage continu peuvent être proposés : le chemisage continu en fibres de verre imprégnées de résine polyester ou celui en feutre imprégné de résine polyester, vinylester ou époxy.
Dans le premier cas, il s’agit d’une polymérisation à sec, la chemise possède une forte résistance mécanique. Dans le deuxième cas, le procédé est adapté à des tirs de longueurs importantes et permet de chemiser les changements de direction sans formation de plis.
Dans le cadre d’un chemisage continu branchements, la chemise à l’air dans le branchement est inversée par l’intermédiaire d’un lanceur. La résine est ensuite polymérisée grâce à une circulation d’eau chaude dans la gaine. Utilisant un matériau très résistant, cette technique permet de remettre entièrement à neuf les tuyaux. L’avantage est de chemiser à partir d’un seul point d’accès des coudes jusqu’à 90 degrés sans plis.
Quant au chemisage partiel, les manchettes en fibres de verre sont découpées en fonction des dimensions du collecteur. Elles sont placées à l’endroit du défaut via un manchon gonflable tracté par un robot. A l’issue du travail, celui-ci effectue une inspection pour s’assurer de la bonne mise en œuvre du procédé.